CHU – Nantes : imposer le maintien des lits et des emplois !16/12/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/12/2733.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

CHU – Nantes : imposer le maintien des lits et des emplois !

Le projet de transfert du CHU nantais sur l’île de Nantes était estimé à 953 millions d’euros, dont environ 225 millions subventionnés par l’État, tout en prévoyant la disparition de près de 350 lits et de 800 emplois à temps plein et à temps partiel.

La facture pharaonique de ce transfert, avoisinant maintenant selon les estimations jusqu’à 1,5 milliard, se base sur un endettement considérable. Or, depuis déjà des années, les politiques des gouvernements successifs obligent l’hôpital à rechercher des recettes permettant de payer les intérêts aux banques, ces dernières se substituant de plus en plus à l’État pour financer ce service public essentiel pour la population.

Dernièrement, après avoir défendu le projet tel quel pendant sa campagne, la maire PS de Nantes Johanna Roland a proposé au conseil municipal de se prononcer pour l’augmentation de la capacité des lits. De son côté, l’opposition municipale qui a manifesté contre le projet samedi 12 décembre n’est pas dénuée d’arrière-pensées politiciennes.

Il n’en reste pas moins que, dans une région où la croissance démographique est de 10 % par an, envisager des suppressions de lits et de personnel au profit de l’ambulatoire est criminel.

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