Sage : contre le plan social, télémobilisation25/11/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/11/2730.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Sage : contre le plan social, télémobilisation

Sage, éditeur britannique de logiciels spécialisé dans les solutions de comptabilité et de gestion destinées aux petites et moyennes entreprises, compte 1 500 salariés en France répartis sur sept sites, dont 650 au siège de La Garenne-Colombes.

La direction apporte sa contribution à la vague actuelle de plans sociaux.

Sage a en caisse plus de 600 millions d’euros de trésorerie. Cela n’était sans doute pas assez pour les actionnaires puisque, à la rentrée de septembre, la direction a annoncé aux membres du comité social et économique son intention de supprimer à nouveau 70 postes en France, soit un total de 67 licenciements potentiels, pour motif économique.

Les salariés, eux, ne l’ont pas entendu de cette oreille : malgré une situation de télétravail permanent pour tous depuis la fermeture totale des sites lors du premier confinement, ils ont su se regrouper et agir.

Cela fait quatre ans déjà, depuis un premier PSE en 2016 auquel les salariés s’étaient déjà opposés, que les réorganisations se succèdent, dégradant chaque fois un peu plus les conditions de travail. Une nouvelle fois, les travailleurs ont pris les choses en main et, avec le soutien de militants locaux de la CFDT, ils ont formé un collectif Unissons-nous, afin d’organiser la riposte face aux menaces de licenciements.

Depuis l’annonce du plan social, le collectif rassemble chaque lundi plusieurs dizaines de salariés contre le plan en cours, afin d’être le plus nombreux possible à s’y opposer, lors de réunions en télémobilisation.

L’appel à une grève reconductible à partir du jeudi 26 novembre a d’ores et déjà été adopté par le comité. Afin qu’elle soit un succès, le comité multiplie les contacts avec l’ensemble des salariés. Il a également rédigé un tract appelant à la solidarité et demandé à tous les salarés d’arborer le message commun « Unissons-nous » en lieu et place de l’icône d’identification utilisée par l’entreprise.

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