Dans les entreprises

General Electric – Belfort : maintenir les emplois et les salaires !

Samedi après-midi 24 octobre, contre les plans de licenciements et de suppressions d’emplois qui s’additionnent chez General Electric, une manifestation a rassemblé un millier de personnes. Elle était appelée par les syndicats de GE (sauf la CGT) et les élus de tout bord des collectivités.

Dans le cortège des salariés de GE venus à quelques centaines, ceux d’Hydro, 89 techniciens et ingénieurs à Belfort, ont largement affiché et crié leur refus de la fermeture de leur service, qui fait partie des annonces de GE dans ses nouveaux plans massifs de suppressions d’emplois et de restructurations. À la manifestation, des salariés de fonctions supports informatiques eux aussi dénonçaient les 157 licenciements en cours, plus de 100 à Belfort.

Après le secteur des Turbines gaz où le plan de 500 licenciements est en train de s’appliquer, les 200 qui ont eu lieu dans les secteurs ex-Alstom, ce sont déjà près de mille emplois qui ont disparu depuis trois ans, à Belfort. Des dizaines de prestataires des bureaux d’études ont été renvoyés, des sous-traitants privés de commandes ou étranglés par des exigences de réduire leurs prix ont licencié. Les travailleurs craignent que GE accélère et amplifie encore les attaques.

Les objectifs de tous les syndicats et des politiciens de droite et de gauche sont encore et toujours de négocier avec l’État de beaux plans de « réindustrialisation » au nom de la « souveraineté énergétique » de la France, des programmes qui seraient rentables pour d’autres capitalistes intéressés par la transition énergique .

Les travailleurs savent qu’un trust comme GE est soutenu sans compter par le gouvernement, les collectivités, mais que ce sont ses dirigeants, ses actionnaires, qui dictent leur loi et leurs choix pour pouvoir continuer à prélever des profits.

Sauvegarder leur emploi, leur salaire, dépendra de la capacité des travailleurs à s’organiser pour défendre leurs intérêts vitaux contre ces capitalistes qui les exploitent, les jettent et dominent la société. Les profits présents et passés doivent servir à répartir le travail entre tous, sans perte de salaire.

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