Familles sans abri : un bilan accablant23/09/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/09/2721.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Familles sans abri : un bilan accablant

L’Unicef alerte sur le fait qu’en France, près de 1 500 mineurs ont dormi à la rue durant la nuit du 1er au 2 septembre, la veille de la rentrée scolaire.

Ce chiffre est en-dessous de la réalité, puisqu’il s’agit uniquement des enfants des familles ayant appelé le 115 ce soir-là, et dont la demande n’a pas abouti. Il ne prend pas en compte les migrants mineurs, ni les enfants des familles vivant dans des bidonvilles ou dans des squats, ni ceux dont les parents n’appellent pas le 115 alors qu’ils n’ont pas de solution d’hébergement. Mais il met en lumière la réalité du mal-logement. Cette nuit-là, sur 5 527 personnes en famille ayant appelé le 115, plus de la moitié n’ont pas été accueillies faute de places dans les structures d’hébergement d’urgence et faute d’accès aux logements sociaux. C’est à Paris que la situation est la plus grave : 93 % des personnes en famille ayant appelé le 115 n’ont pas pu passer la nuit à l’abri.

Telle est la réalité sociale, loin des beaux discours des chefs d’État qui, tous les cinq ans, promettent que bientôt plus personne ne dormira dehors.

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