Champs-sur-Marne : non aux classes surchargées !23/09/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/09/P7_Ecole_Champs-sur-Marne_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C400%2C225_crop_detail.jpg

Leur société

Champs-sur-Marne : non aux classes surchargées !

À Champs-sur-Marne, en Seine-et-Marne, parents et enseignants se mobilisent contre trois fermetures de classes.

Illustration - non aux classes surchargées !

Décidées après la rentrée par la DSDEN (direction des services départementaux de l’Éducation nationale) pour des raisons budgétaires, les fermetures ont pour conséquences immédiates de surcharger les effectifs par classe et de bouleverser l’organisation des écoles.

À l’école primaire Henri-Wallon, une classe a été fermée dès le 10 septembre. Les effectifs de tous les niveaux ont été alourdis. Des classes de CE1 et de CM1 passent à 28 élèves, une classe de CM2 à 29 élèves. Des élèves ont dû changer de classe et d’enseignant une semaine après la rentrée. Pour protester, tous les enseignants de l’école ont fait grève jeudi 17 septembre.

À l’école du Nesles, deux fermetures de classe ont été décidées, une en maternelle et une en primaire. En primaire, une classe de CP se retrouve à 28 élèves, une classe de CP/CM2 à 29 élèves. Quelques jours après la rentrée, une enseignante a été mutée d’office dans une autre école. Tout le monde est choqué des méthodes de la DSDEN, brutales à l’égard des enfants, dont 48 ont décroché pendant le confinement et dont 19 sont en situation de handicap. La colère s’exprime sur des banderoles, affiches ou graffitis. Les parents se sont rassemblés plusieurs fois devant l’école. Une pétition a recueilli près de 200 signatures en deux semaines. La mairie PCF de Champs s’est jointe à la protestation en affichant des slogans contre les fermetures de classes sur les panneaux lumineux de la ville.

Le cas de Champs n’est pas isolé. Dans toute la Seine-et-Marne, 57 fermetures de classes d’écoles maternelles et primaires ont été planifiées par la DSDEN. Surcharger les classes est déjà choquant en temps normal. Mais continuer à le faire, alors que l’épidémie repart à la hausse et que le confinement a fait prendre beaucoup de retard scolaire à certains, c’est un mépris à l’égard des enfants des classes populaires qui ne passe pas.

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