Dans les entreprises

Smart – Hambach : provocation patronale

À l’usine Smart d’Hambach, en Moselle, tous les samedis sont annoncés comme travaillés au mois de septembre et cela devrait durer jusqu’à la fin de l’année car Mercedes veut des Smart électriques. L’intersyndicale appelle à la grève tous les samedis de septembre.

De plus, depuis le 1er septembre, l’usine a un nouveau directeur qui n’est autre que l’ancien DRH qui, en 2016, avait imposé le retour aux 39 heures payées 37 en prétextant le maintien de l’emploi. On a vu ce qu’il en est de tels mensonges !

Heures supplémentaires, nouveau directeur au CV chargé... voilà les annonces de la rentrée à Hambach, pendant que Mercedes organise son départ camouflé avec la potentielle reprise par Ineos. Ces attaques s’intègrent dans celles du groupe Daimler qui a annoncé, par la voix de son PDG, qu’il voulait examiner « les postes de dépenses, y compris les capacités et les coûts de personnel » et « les réduire systématiquement d’ici 2025 ».

Il faut imposer à Mercedes de conserver tous les emplois, intérimaires compris. Il a 9,5 milliards de « liquidités nettes », selon ses termes, dans ses caisses, donc largement de quoi les maintenir ! Entre les profits capitalistes et les emplois des travailleurs, le choix est vite fait.

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