Centres de rétention : grèves de la faim contre une politique inhumaine19/08/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/08/2716.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Centres de rétention : grèves de la faim contre une politique inhumaine

Dans plusieurs centres de rétention administrative, des migrants ont entamé des grèves de la faim. Ils protestent contre leurs conditions de détention, la présence de rats ou de cafards, ou la chaleur insupportable. Ils dénoncent l’attitude de l’administration, les humiliations ou les insultes racistes de la part de certains policiers.

Les centres de rétention sont les antichambres des expulsions forcées. Celui du Mesnil-Amelot, à l’aéroport de Roissy, est devenu un foyer de Covid. Il n’a pas été fermé pour l’instant, alors que des migrants ont contracté la maladie. Ils ont été transférés au centre de Paris-Vincennes, mais n’ont disposé d’aucun soin médical. Ils n’ont même pas eu droit à du gel hydroalcoolique, comme le confirme une association qui intervient dans le centre. À Rennes, au début du mois d’août, un migrant a tenté de se suicider et n’a même pas été vu par un médecin par la suite. Ce drame a entraîné une grève des repas. Un mouvement similaire a eu lieu à Marseille.

Voilà le résultat de la politique gouvernementale de chasse aux migrants ! Du fait de l’épidémie et du gel des liaisons aériennes, les expulsions ne sont plus possibles et, du coup, ces femmes et ces hommes se retrouvent enfermés pour une durée indéterminée. Leur détention est intolérable, ils doivent être libérés !

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