Surmortalité des immigrés : victimes du virus et de la pauvreté15/07/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/07/2711.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Surmortalité des immigrés : victimes du virus et de la pauvreté

Une étude de l’Insee, parue le 7 juillet dernier et portant sur les mois de mars et avril, montre que le coronavirus a fait deux fois plus de victimes parmi les personnes nées à l’étranger, et plus particulièrement en Afrique.

Les raisons sont connues, et elles sont sociales. La pauvreté a favorisé la transmission du virus, avec la densité de population, les logements petits et insalubres, le confinement chaotique, les uns sur les autres dans les transports, des travailleurs de la santé, du nettoyage, des livraisons… Déjà en juin 2019, l’Ined (Institut national des études démographiques) avait noté le rapport entre la surmortalité chez les Nord-Africains et leurs faibles revenus, les emplois difficiles, l’habitat, les soins a minima.

Comme partout dans le monde, ce sont les plus pauvres qui ont payé le plus lourd tribut à l’épidémie.

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