Premier mai : les travailleurs n’ont rien à fêter avec Macron05/05/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/05/P3_1er_mai_affiche_Lilas.jpg.420x236_q85_box-0%2C308%2C800%2C759_crop_detail.jpg

La société en crise

Premier mai : les travailleurs n’ont rien à fêter avec Macron

Illustration - les travailleurs n’ont rien à fêter avec Macron

« Aujourd’hui, pas de rassemblement dans nos villes pour fêter, comme nous le faisions depuis tant d’années, la journée internationale des travailleurs », a déclaré Macron dans une vidéo publiée le 1er mai, faisant mine de regretter « les Premier mai joyeux, et parfois chamailleurs des années précédentes. »

Macron tentant de se servir du Premier mai pour poser en rassembleur de la nation, il fallait oser ! Croit-il vraiment que ceux qui ont manifesté les 1er mai 2018 et 2019 ont oublié comment ils ont été gazés et matraqués par les policiers déployés en grand nombre pour les dissuader de battre le pavé ? Ces dernières années, Macron n’a cessé d’afficher son mépris à l’égard des « fainéants », « ceux qui foutent le bordel », « qui ne sont rien »… affichant les préjugés des nantis qu’il sert avec déférence.

Aujourd’hui, contraint par l’épidémie de reconnaître ces « travailleurs invisibles et pourtant indispensables », Macron, avec un sourire hypocrite, qualifie leurs revendications de simples « chamailleries ». Comment qualifier cela autrement que de bêtise de classe ?

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