Josefa Torres, : candidate à Choisy-le-Roi11/03/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/03/P4_photo_Josefa_C_LO.JPG.420x236_q85_box-0%2C218%2C291%2C382_crop_detail.jpg

Élections municipales

Josefa Torres, : candidate à Choisy-le-Roi

Josefa Torres, technicienne dans la chimie, est la tête de liste Lutte ouvrière à Choisy-le-Roi, dans le Val-de-Marne :
Illustration - candidate à Choisy-le-Roi

J’avais 6 ans quand, en 1970, ma famille a quitté Alicante en Espagne pour une petite loge de concierge à Ménilmontant.

J’ai commencé à travailler à 18 ans, d’abord dans l’industrie alimentaire comme aide de laboratoire. Puis, à 20 ans, j’ai été embauchée dans un centre de production de l’industrie pharmaceutique à Vitry-sur-Seine, dans lequel je travaille encore à ce jour. C’est à l’usine que j’ai rencontré les camarades de Lutte ouvrière. Les deux mots, « lutte » et « ouvrière », correspondaient à ce que j’étais. Voir des militants armer politiquement des travailleurs, les organiser afin de combattre les mauvais coups du patron, cela m’a rapidement convaincue.

Militante de Lutte ouvrière, je suis aussi représentante du personnel depuis plus de trente ans. Avec mes camarades, nous tentons de transmettre nos idées, de faire prendre conscience à nos collègues qu’ils ont une force considérable du fait de leur nombre et du fait de leur activité. Sans nous, pas un médicament ne serait produit. Sans notre travail à tous, rien ne fonctionnerait dans la société. Alors, cessons de subir, organisons-nous !

Pour ces élections, à Choisy-le-Roi, nous sommes 43 sur la liste destinée à « faire entendre le camp des travailleurs ». Choisy est une ville ouvrière de la proche banlieue parisienne. Comme beaucoup d’autres, elle a subi de plein fouet la fermeture de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, la majorité des habitants qui ont un emploi doivent se rendre à Paris ou ailleurs. Des hordes de travailleurs voyagent matin et soir, attendent sur les quais bondés du RER C, jouent des coudes pour monter dans des trains surchargés, subissent des conditions de transport éprouvantes, qui s’ajoutent à celles de l’exploitation. Et qui s’ajoutent aussi aux raisons de la colère !

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