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Accident TGV : la SNCF déraille

Le déraillement, jeudi 5 mars, du TGV Colmar-Paris a fait 21 blessés, dont trois graves. Le conducteur particulièrement exposé a été immédiatement hospitalisé.

L’effondrement d’un talus a provoqué cet accident. Mais une véritable catastrophe a été évitée de justesse. Le train roulait à 270 km/h et transportait 348 passagers. La motrice du TGV et les quatre premières voitures sont sorties de la voie, mais sont restées debout. Le sang-froid du conducteur, qui malgré ses blessures a réussi à donner l’alerte radio, a sauvé la vie de nombreux passagers.

Les fortes intempéries semblent à l’origine immédiate de l’effondrement du talus. Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes. Mais la sécurité des voies doit évidemment impliquer un entretien et une surveillance suffisants pour que ce type d’accident ne puisse pas se produire.

Or cela impliquerait des effectifs et des moyens adéquats. Ce n’est absolument pas la politique de la SNCF, qui est au contraire de rechercher les économies à tout crin.

L’hémorragie d’effectifs se poursuit à la SNCF. Elle ne peut qu’engendrer des catastrophes pour les cheminots comme pour les voyageurs. Il faut y mettre un coup d’arrêt.

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