Dépôt d’Achères15/01/20202020Journal/medias/journalnumero/images/2020/01/2685.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

dans le mouvement

Dépôt d’Achères

Le 6 janvier, une incertitude sur la suite du mouvement était palpable au dépôt SNCF d’Achères, les grévistes se demandant comment se ferait le retour de la période de congés.

Même si des actions avaient eu lieu aussi pendant les fêtes, la remobilisation était à l’ordre du jour. Elle a bien eu lieu, des assemblées générales de grévistes se sont tenues tous les jours, sauf les week-ends, avec entre 30 et 70 participants à chaque fois.

Des actions vers les salariés du privé ont été organisées, comme à Peugeot Poissy, où 130 grévistes venant d’Achères et Paris Saint-Lazare ont été rejoints par des groupes venant d’autres secteurs, y compris des professeurs et des agents de la RATP. Les grévistes s’y sont adressés aux ouvriers, qui reprenaient le travail après plusieurs semaines de chômage technique et de congés. La semaine suivante, les militants de PSA ont organisé une collecte de soutien aux cheminots grévistes.

Soixante de ceux-ci sont allés manifester jeudi 9 et les tournées continuent pour convaincre les collègues moins mobilisés de rester dans le mouvement à travers les temps forts ou la grève reconductible. Comme le disait un gréviste : « On détient la vérité, il faut convaincre les autres travailleurs, un par un si nécessaire. »

La semaine du 13 janvier, les piquets ont continué dès 5 heures du matin. Des visites à des grévistes de la RATP et de l’éducation nationale ont été organisées.

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