Dépôt de Créteil07/01/20202020Journal/medias/journalarticle/images/2020/01/P8_RATP_Creteil_C_LO.jpg.420x236_q85_box-202%2C0%2C3448%2C1826_crop_detail.jpg

dans le mouvement

Dépôt de Créteil

Illustration - Dépôt de Créteil

Au dépôt de bus de Créteil, dans le Val-de-Marne, un noyau de 30 grévistes très mobilisés, auxquels s’ajoutent d’autres machinistes lors des gros temps forts, anime la grève depuis le 5 décembre, assurant les piquets de grève, les discussions avec les non-grévistes, les assemblées générales et toutes les actions et manifestations.
Vendredi 3 janvier, dès 4 heures du matin, un piquet inter-dépôts a rassemblé à Créteil près de 200 personnes, des machinistes de Créteil et d’autres dépôts, des cheminots, des enseignants. La police, qui était au rendez-vous, a chargé en utilisant des gaz lacrymogènes pour dégager le passage pour les bus sortants. Elle a finalement renoncé devant la détermination des manifestants et s’est repliée sous les cris de « On a gagné » ou « Le dépôt est à nous ».

Une assemblée générale combative s’en est suivie, avec de nombreuses prises de parole, à l’intérieur du dépôt qui, cette matinée-là, « appartenait aux grévistes », comme a dit l’un d’entre eux.

Ceux-ci se sont découvert une nouvelle famille dans la lutte : « Une petite famille est née au dépôt de Créteil. » Beaucoup se sont adressés aux non-grévistes, empêchés de travailler à ce moment, pour qu’ils rejoignent ou reprennent la grève la semaine de la rentrée : « Faites-le par solidarité et pour les générations futures. »
 

Partager