Maroc : la répression continue31/12/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2020/01/2683.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans le monde

Maroc : la répression continue

Samedi 28 décembre, des manifestations avaient lieu à Rabat et à Casablanca pour dénoncer l’arrestation d’un journaliste, poursuivi pour un tweet qui dénonçait la répression envers les participants au mouvement de protestation du Rif.

Ce mouvement de révolte contre la mal-vie, qui avait embrasé la région du Rif en 2016 et 2017, avait été très sévèrement réprimé, avec des peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour ses leaders, qui ne faisaient que réclamer un hôpital, une université, du travail.

La répression continue contre tous ceux qui osent s’en solidariser.

Le journaliste Omar Radi encourt jusqu’à un an de prison pour outrage à magistrat, parce qu’il a écrit dans un tweet à propos du verdict d’un juge contre les manifestants du Rif : « Ni oubli ni pardon avec ces fonctionnaires sans dignité. » Quelques jours auparavant, un youtubeur a été condamné à quatre ans de prison pour « offense au roi », un lycéen a écopé de trois ans pour une publication sur Facebook.

Cela n’empêche pas des ministres français comme Élisabeth Borne d’aller se dorer la pilule à Marrakech au pays de leur ami le roi.

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