Angers : « On est là, oui on est là ! »31/12/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/12/P4_2019_12_19_manifestation_gare_Angers_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C800%2C450_crop_detail.jpg

dans le mouvement

Angers : « On est là, oui on est là ! »

Le jeudi 19 puis le vendredi 27 décembre, deux rassemblements devant la gare d’Angers, à chaque fois suivis de défilés à travers le centre-ville, ont permis à ceux qui combattent la réforme des retraites de se retrouver de nouveau tous ensemble, et de faire entendre le message que la lutte continue.

Illustration - « On est là, oui on est là ! »

Le 19 décembre, deux jours après le succès de la manifestation du mardi 17 (7 000 manifestants à Angers et de nouveau plus de 1 000 à Cholet et Saumur), un rassemblement a eu lieu devant la gare SNCF, auquel 600 personnes ont répondu présent. Comme dans beaucoup de villes à travers le pays, il s’agissait de rappeler que, tant que le gouvernement ne retire pas sa réforme, il n’y a pas de trêve qui vaille.

Juste avant le rassemblement, l’assemblée générale des cheminots en grève avait ouvert ses portes aux grévistes de l’éducation nationale et au total à quelques dizaines de travailleurs en lutte, dont ceux d’Enedis. Et c’est dans une ambiance fraternelle et combative que le cortège, mêlant postiers, territoriaux, ouvriers de Valeo et d’U-Log, sans oublier des gilets jaunes, s’est ensuite dirigé vers la préfecture – sans réussir à se dissoudre ! Car tout le monde avait trop envie de continuer à battre le pavé des rues du centre-ville pour affirmer que le combat se poursuit.

Vendredi 27 décembre, le rendez-vous de la gare a permis à 300 travailleurs de se retrouver pour redire leur détermination à ne pas baisser la garde face au gouvernement, et de faire en sorte que le drapeau de la lutte ne disparaisse pas entre les fêtes. Un cheminot en grève a rappelé que, dans leur combat engagé depuis le 5 décembre, il n’y avait pas de pause. Résumant la teneur de l’assemblée générale qui venait de se tenir, il a expliqué que les grévistes de la SNCF allaient mettre à profit les journées menant jusqu’à la grève du jeudi 9 janvier pour s’adresser à un maximum de travailleurs de l’agglomération, afin que la manifestation prévue ce jour-là soit un succès, et si possible un nouveau point de départ.

Partager