Chômage : tous concernés11/12/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/12/P13_IMG_7542_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C173%2C450%2C427_crop_detail.jpg

Leur société

Chômage : tous concernés

Les samedis 30 novembre et 7 décembre, des manifestations ont rassemblé les associations de chômeurs, soutenues par quelques groupes de gilets jaunes et des organisations politiques, dont Lutte ouvrière.

Illustration - tous concernés

Le 30 novembre, ils étaient plusieurs centaines à défiler à Paris du siège du Medef au ministère du Travail. Le 7 décembre, les cortèges étaient nombreux en province avec 2 800 manifestants à Nantes, 1 800 à Marseille, 1 200 à Caen, 800 à Lille et au Havre, 700 à Lyon, 670 à Rouen.

Ces cortèges rassemblaient, au-delà des chômeurs, de nombreux salariés conscients que les attaques contre les travailleurs sans emploi pèsent sur l’ensemble du monde du travail. En effet, en avril prochain, de nouvelles dispositions s’appliqueront : auparavant, il fallait quatre mois sur une période de 28 mois pour recharger ses droits à l’indemnité chômage, il faudra maintenant six mois sur une période de 24 mois. Cela va faire basculer de nombreux précaires et chômeurs dans le RSA.

Alors que le patronat continue de licencier pour faire davantage de profits, le gouvernement a le culot de prétendre que les chômeurs sont responsables de leur situation. La vérité est qu’il veut obliger les travailleurs précaires à accepter n’importe quel travail, pesant ainsi sur la situation de tous les salariés. À cela s’ajoute une baisse des indemnités chômage.

De plus, la réforme des retraites s’attaque aussi de plein fouet aux travailleurs les plus précaires puisque le calcul de la pension de retraite ne se fera plus sur les 25 meilleures années mais sur l’ensemble de la carrière. Toutes les périodes de chômage feront ainsi baisser le montant de la retraite, contrairement à ce que prétend le gouvernement.

Alors, salariés, chômeurs, retraités ont tous le même intérêt, celui de faire remballer au gouvernement toutes ses attaques. Aujourd’hui, c’est possible.

Partager