À la télévision : préjugés à l’état brut13/11/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/11/P4_Campagne_anti_musul_OK_Ocelotl.jpg.420x236_q85_box-0%2C121%2C2237%2C1379_crop_detail.jpg

Leur société

À la télévision : préjugés à l’état brut

Mardi 5 novembre, sur le plateau de LCI, une chroniqueuse connue pour son positionnement à l’extrême droite a commenté l’interpellation de Macron à Lubrizol par une mère célibataire au smic.

Illustration - préjugés à l’état brut

Son commentaire est révélateur : « Cette dame, qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ? Et puis, si on est au smic, il ne faut peut-être pas non plus divorcer dans ces cas-là ! », a dit la journaliste.

La vidéo de cette intervention a fait le tour d’Internet et choqué. La chroniqueuse a été licenciée du journal d’extrême droite pour lequel elle travaillait et, sous la pression, a fait son mea culpa à la télévision. Mais elle n’a fait qu’exprimer crûment les préjugés véhiculés par la droite, la propagande du gouvernement et les défenseurs des riches. À entendre ces commentaires, les chômeurs sont responsables de leur chômage, les migrants sont responsables des bombes qui leur tombent sur la tête… et les pauvres sont responsables de leur pauvreté, en ne travaillant pas bien à l’école, et en divorçant par-dessus le marché !

Quant à ces gens-là, ils seront en tout cas responsables de l’explosion de colère qui finira bien par les balayer du devant de la scène.

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