Leur société

Mort d’un migrant : victime de la politique du gouvernement

À Calais, le 1er novembre, un réfugié est mort dans sa tente, asphyxié par les émanations toxiques du réchaud qu’il utilisait pour faire chauffer son repas.

Ce n’est pas la première fois qu’un réfugié meurt pour avoir été condamné à survivre dans les conditions insalubres d’un bidonville. Dans un des pays les plus riches du monde, il n’y a pas d’argent pour les accueillir dignement. Et il n’y en n’a pas non plus pour les logements populaires, où ni la sécurité ni l’hygiène ne sont assurées : chaque hiver, des habitants meurent du fait de chauffages ou réchauds défaillants et faute de moyens financiers.

Le responsable de ces morts est ce système économique, qui fait couler l’argent à flots vers les riches et qui condamne les pauvres à survivre dans les pires conditions, et en particulier les plus démunis d’entre eux, les migrants.

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