Brive : grève contre des suppressions de postes06/11/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/11/P13_Gare_de_Brive-la-Gaillarde_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Brive : grève contre des suppressions de postes

À l’appel de la CGT, dimanche 27 octobre et dimanche 3 novembre, les cheminots de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, ont fait une opération « gare morte » pour dire non aux huit suppressions de postes annoncées par leur direction. Pour masquer la portée de ces actions, celle-ci a fait appel à des cadres.

Illustration - grève contre des suppressions de postes

Les prévisions de la direction sont de quatre postes en moins à la vente, en supprimant deux guichets, avec moins d’heures d’ouverture pour les usagers. Il y aurait aussi quatre postes en moins à la manœuvre, sous prétexte qu’il va y avoir des travaux en 2020 et du nouveau matériel automoteur en 2025. Donc il y aurait, paraît-il, moins de travail sur ces postes. Les cheminots et la CGT disent, à juste titre, que les travaux ne vont pas durer éternellement et que, quand le nouveau matériel sera là, il faudra voir ce qu’il en sera de la charge de travail.

Comme dans beaucoup de gares, il arrive que les trains soient remplacés par des bus, faute de matériel disponible. Mais la politique de la direction de la SNCF est de faire réaliser le travail avec toujours moins de personnel, pour faire des économies et donc baisser ses coûts. Peu importent pour elle les conditions de travail des agents.

La SNCF avait prévu la suppression de 2 500 postes en 2019. Elle a atteint ce chiffre en huit mois seulement. En dix ans, les effectifs ont baissé de 20 000 agents, soit une moyenne de 2 000 suppressions par an.

Les cheminots revendiquent le maintien des postes de vente, pour pouvoir assurer un service de qualité mais aussi pour maintenir des conditions de travail acceptables. Il n’y a pas trop de cheminots, bien au contraire !

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