Nos lecteurs écrivent Crèches : encadrement peau de chagrin16/10/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/10/P5_Courrier_lecteurs_COULEUR_Lupo_0.jpg.420x236_q85_box-0%2C277%2C2953%2C1938_crop_detail.jpg

Leur société

Nos lecteurs écrivent Crèches : encadrement peau de chagrin

Illustration - encadrement peau de chagrin

Faute de place en crèche municipale, nous avons mis notre fils dans une crèche privée à la rentrée de septembre. Très vite, nous avons vu la logique de gestion de ces établissements. Il y a une grande plage horaire, pour attirer les entreprises qui subventionnent ce type de crèche, mais le personnel est limité, dans le cadre de ce qui est prévu par la loi : une personne pour cinq enfants ne marchant pas, une personne pour huit enfants qui marchent.

Le matin à l’accueil, et le soir au départ des enfants, les effectifs sont réduits au minimum. Les travailleuses se retrouvent régulièrement à deux pour gérer une quinzaine d’enfants âgés de quelques mois à 3 ans. Il nous est arrivé de récupérer notre fils tout sale et pleurant seul dans un coin.

Sachant qu’une loi est en préparation pour faire passer le taux d’encadrement à une personne pour dix enfants, la situation n’est pas près de s’améliorer !

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