Clermont-Ferrand : guerre contre les salariés16/10/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/10/2672.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Clermont-Ferrand : guerre contre les salariés

L’inquiétude existe dans les usines de Clermont-Ferrand, notamment celle de Cataroux, où l’atelier O22 a été pointé du doigt. Cet atelier, où travaillent encore 560 salariés, produit des pneus de compétition.

Dans un rapport repris par la presse, la direction accusait les travailleurs de manquer de culture de la productivité et de travailler sur des machines obsolètes, ce qu’ils ne savent que trop bien ! Cela fait des années qu’ils doivent réparer, rafistoler, re-régler ces vieilles machines usées jusqu’à la corde et largement amorties.

C’est Michelin qui choisit de ne pas investir. Résultat : le mois dernier, dans cet atelier, un travailleur a perdu un doigt sur une machine, écrasé entre une poulie et une courroie. Équiper la machine d’un détendeur aurait coûté 30 000 euros : trop cher selon les responsables.

Aujourd’hui à l’atelier O22, comme dans plusieurs autres usines, les directions voudraient réunir les salariés dans des groupes de travail pour réfléchir aux solutions pour améliorer la productivité et la flexibilité.

Les travailleurs de La Roche-sur-Yon avaient aussi été invités en 2016 à participer à des groupes de travail pour préparer un « pacte d’avenir ».

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