Hypermarché Casino Angers : contre le travail 7 jours sur 728/08/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/08/P10_rassemblement_Angers.1_20190825_C_LO-1.jpg.420x236_q85_box-0%2C14%2C800%2C465_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hypermarché Casino Angers : contre le travail 7 jours sur 7

Afin de contourner la loi qui oblige les grandes surfaces de la distribution à fermer le dimanche après-midi, le Géant Casino de la Roseraie d’Angers a décidé de faire appel, depuis dimanche dernier 25 août, à du personnel d’entreprises extérieures et à la mise en place de caisses automatiques.

Illustration - contre  le travail 7 jours sur 7

Pour la direction de ce magasin de 115 salariés, il s’agit de « répondre à la demande de nombreux clients ». Bien sûr, il s’agit surtout d’accroître ses profits et de mettre progressivement en place la réduction du nombre de salariés. Le groupe, qui possède un deuxième hypermarché à Angers, a déjà diminué le nombre de salariés en France de 15 000 en cinq ans, et ce n’est qu’un début.

Afin de s’opposer à cette politique, environ 250 manifestants, essentiellement des militants de la CGT et des gilets jaunes, se sont retrouvés dimanche midi pendant plusieurs heures, devant et dans le magasin. Comme le signale la presse, « il y avait beaucoup de monde, mais pas que des clients ». Employées par des sociétés extérieures pour résoudre les problèmes des caisses automatiques, les hôtesses ont eu toutes les peines du monde à se faire entendre auprès de l’assistance téléphonique. De nombreux clients, convaincus par les arguments des manifestants, sont repartis sans faire d’achats.

La direction, tout en prétendant que cette ouverture n’est qu’un test, compte sur une affluence de 1 000 clients pour les prochains dimanches. En clair, un rapport de force est engagé avec une direction bien décidée à continuer, si l’opération lui permet de gagner des parts de marché sur ses concurrents. Mais nombreux sont aussi les salariés et consommateurs qui ne veulent pas voir le travail du dimanche et l’automatisation des caisses, au détriment des conditions de travail des salariés.

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