Clinique Jeanne-d’Arc Gien : en lutte17/07/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/07/p8_Clinique_de_gien_9juillet_2019_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C75%2C800%2C525_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Clinique Jeanne-d’Arc Gien : en lutte

Depuis le 9 juillet, le personnel de la clinique privée de Gien, dans le Loiret, un établissement de 110 personnes, est en grève. Il n’accepte pas de signer le nouveau contrat qu’on lui propose après la reprise de l’établissement par le CHRO (centre hospitalier d’Orléans) suite à son abandon par le groupe Ramsey, ex-Générale de santé, qui juge les revenus de la clinique plus assez fructueux !

Illustration - en lutte

Tous les jours, un piquet de grève d’une trentaine de soignants se relaye devant la clinique. C’est le troisième protocole de reprise qu’on leur propose sans précision sur l’organisation des postes, les tarifs des gardes et des astreintes, les éventuels changements de planning, le nombre de gardes, etc.

Mais surtout, ce qui a fait déborder la coupe est que ce troisième document stipule une baisse du traitement indiciaire. Le personnel soignant réclame que le salaire brut annuel ne soit pas amputé et que des compensations soient accordées pour la perte des indemnités de transport, de la part patronale mutuelle, et des journées d’ancienneté. Comme les travailleurs le déclarent : « Nous, on n’a rien demandé, Ramsey nous a jetés et le CHRO veut nous léser. »

Une nouvelle réunion avec les dirigeants du CHRO doit avoir lieu le 18 juillet. En attendant le personnel de la clinique est bien décidé à se faire entendre pour défendre ses droits et son dû.

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