Dans les entreprises

Canal +, Conforama, GE... : interdiction des licenciements !

Canal + prévoit de supprimer 500 emplois en France, soit près d’un emploi sur cinq, sous la forme de départs volontaires. La chaîne, qui fait partie du groupe Vivendi possédé par Vincent Bolloré, justifie cette décision par la diminution du nombre d’abonnés et du chiffre d’affaires en France.

Pour Bolloré, Canal + n’est qu’un moyen comme un autre d’engranger des profits et il est prêt à sacrifier le nombre d’emplois nécessaire pour faire payer par les salariés le prix de la guerre économique qui a lieu dans ce secteur.

Mais cela n’empêche pas le groupe Canal + de se développer à l’international, notamment avec le rachat, pour plus d’un milliard d’euros, de M7, un opérateur européen de télévision payante, ce qui lui permettra de totaliser près de 20 millions d’abonnés dans le monde.

Ces suppressions d’emplois viennent allonger la liste de celles annoncées ces derniers mois, comme à Conforama (1 900 emplois), General Electric (1 000), PSA (1 900), Carrefour (3 000), Auchan (700 à 800), la Société générale (1 600 emplois dans le monde, dont 750 en France), Sanofi (300). Ces sociétés sont des multinationales, qui sacrifient des centaines de salariés pour continuer à augmenter leurs profits malgré la concurrence.

Alors, pour ne pas être les victimes de la guerre économique que se mènent les grands groupes, les travailleurs doivent se battre pour sauver leur peau, et imposer l’interdiction des licenciements et des suppressions d’emplois.

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