Écoles : des promesses de Macron à la réalité03/07/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/07/2657.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Écoles : des promesses de Macron à la réalité

Lors de la conférence de presse qui avait suivi le grand débat en avril dernier, Macron avait promis qu’aucune école primaire ne serait fermée sur le territoire d’ici 2022 sans accord des maires des villes concernées. Fin avril, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, avait renchéri en déclarant à son tour : « Nous ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée », ajoutant même : « C’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à cela, rendez-vous compte, c’est énorme. »

Ce sont pourtant 400 écoles qui doivent fermer à la rentrée prochaine. Et à cela s’ajoutent les fermetures de classes. Qui dit fermetures d’écoles dit regroupement d’élèves dans des communes souvent plus éloignées. Ainsi, dans des départements comme la Somme ou l’Oise, comme dans bien d’autres, cela signifie pour les enfants des trajets en car plus longs pour rejoindre leur école, et des journées à rallonge, sans parler de l’augmentation des effectifs que cela entraîne dans les classes. Blanquer pourrait arguer que la décision est prise, pour une bonne partie de ces fermetures, par les maires et pas par lui. Mais si ceux-ci y sont contraints, c’est par manque de moyens, l’État se déchargeant de cette dépense sur les communes.

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