L’État condamné à Grande-Synthe26/06/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/06/2656.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

L’État condamné à Grande-Synthe

Le 21 juin, le Conseil d’État a ordonné à la préfecture du Nord d’installer, sous huit jours, des points d’eau, des douches et des sanitaires en nombre suffisant près d’un gymnase de Grande-Synthe, près de Dunkerque, autour duquel vivent 700 migrants. Le préfet devra également mettre en place des équipes pour les informer de leurs droits.

C’est une victoire pour les associations, qui avaient d’abord été déboutées dans leur démarche par le tribunal administratif de Lille le 9 mai. C’en est une aussi pour le maire de Grande-Synthe et son équipe, qui depuis longtemps essaient d’accueillir les réfugiés de façon décente, malgré les obstacles administratifs et les multiples évacuations policières qui privent les migrants de leurs abris et souvent même de leurs affaires personnelles.

Qu’il faille des procès à répétition et des mobilisations permanentes pour que des migrants obtiennent les moyens de satisfaire le minimum des besoins humains, voilà qui juge les discours pompeux des autorités sur le respect des droits de l’homme en France !

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