Blanquer brasse du vent… sans rafraîchir l’atmosphère26/06/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/06/2656.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Blanquer brasse du vent… sans rafraîchir l’atmosphère

Le ministre de l’Éducation nationale, Blanquer, s’est fendu de recommandations pour protéger les élèves de la canicule dans les écoles : les garder dans une ambiance fraîche, mettre des thermomètres dans chaque classe, etc. C’est joli comme discours mais, dans les classes où il n’y a pas de rideaux aux fenêtres, où les fenêtres d’ailleurs n’ouvrent pas, où il n’y a aucun courant d’air possible, cela devient juste irréalisable. Sans parler du fait que dans certains établissements les toilettes pour les enfants ne sont pas ouvertes en permanence, et qu’ils ne peuvent pas se rafraîchir à leur guise.

Blanquer a expliqué aussi qu’il fallait éviter les expositions prolongées au soleil. Mais là encore, quand il n’y a pas de cour ombragée, que le soleil tape directement dans les classes par les vérandas ou dans les couloirs, comment faire ?

Toujours soucieux du bien-être des élèves, le ministre a reporté le brevet des collèges de quelques jours. Pour éviter que les candidats ne subissent la canicule ? Ou pour éviter de montrer à quel point l’Éducation nationale n’a aucun moyen ?

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