Ehpad – Le Plessis-Robinson : des méthodes qui ne passent pas19/06/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/06/2655.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Ehpad – Le Plessis-Robinson : des méthodes qui ne passent pas

L’Ehpad Les 4 Saisons du Plessis-Robinson, en banlieue parisienne, dépend du groupe Partage et vie, dépendant lui-même du groupe Caisse d’épargne.

C’est en principe une maison dépendant du privé non lucratif, mais force est de constater que les méthodes de management n’ont rien à envier aux maisons de retraite du privé.

C’est contre cette gestion que le personnel s’est mis en grève dimanche 16 juin. Comme partout, on retrouve le non-remplacement des absents, même lorsque ce sont des absences pour maladie ou pour soigner un enfant malade, et alors qu’il y aurait des vacataires pour tenir les postes. Le glissement des tâches a pour résultat que la direction fait faire à du personnel non soignant celles qui ne sont pas de son ressort. Les conditions de travail se dégradent, avec une pression pour que les salariés les acceptent, et des vestiaires et des toilettes aux conditions d’hygiène limites.

Il faut ajouter à cela de nouveaux horaires prévus pour début juillet mais que la directrice n’a pas pris la peine de venir expliquer au personnel. Elle a récidivé dans cette attitude au cours d’une rencontre avec les grévistes : « Tout cela, ce ne sont pas des revendications. » Circulez, il n’y a rien à voir !

La direction restant dans ses bureaux et refusant de discuter, les travailleurs ont repris leur mouvement. Mardi 18 juin, il y avait un nouveau venu devant la maison de retraite : un huissier commandé par la direction !

Dans la matinée, le maire du Plessis-Robinson est venu voir la directrice pour lui demander de rencontrer les grévistes. À suivre…

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