Nathalie Arthaud : “Pour un parti communiste révolutionnaire”15/05/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/05/P4_2019_05_10_Mutu_06_NA_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C42%2C800%2C491_crop_detail.jpg

Elections européennes

Nathalie Arthaud : “Pour un parti communiste révolutionnaire”

Illustration - “Pour un parti communiste révolutionnaire”

« Cette campagne électorale nous permet de rencontrer un milieu plus large que celui que nous côtoyons habituellement. Nous organisons des réunions publiques, comme celle-ci et d’autres beaucoup plus petites, mais tout aussi intéressantes ! Nous invitons des gens qui viennent pour la première fois à une réunion politique, nous faisons du porte-à-porte, nous allons sur les marchés, à la sortie des bouches de métro. Tout cela fait partie de la construction du parti.

Nous tous qui sommes dans cette salle ce soir, d’une certaine manière, nous participons à la construction de ce parti. Il y a parmi nous ceux qui sont déjà membres de Lutte ouvrière, d’autres qui ne le sont pas encore.

Mais si vous vous retrouvez dans ce que nous avons dit ce soir, et si cela vous incite à vouloir convaincre autour de vous que la seule chose utile à faire pour un exploité dans ces élections c’est de voter pour la liste Lutte ouvrière, c’est de raisonner avec un point de vue de travailleur, alors vous aussi vous contribuerez à la construction de ce parti.

Convaincre ses voisins, sa famille, ses collègues de travail qu’il faut que la classe ouvrière parle de sa propre voix, cela participe de la construction du parti. Toutes les discussions et les traces qu’elles laisseront dans les esprits, qui se traduiront pour certains par le geste bien concret de voter pour notre liste, tout cela participe de la construction du parti.

Après les élections, les urnes rangées, le travail continuera. Les nouveaux liens humains que cette campagne a permis peuvent persister sous forme de contacts maintenus ou de comités qui se réunissent dans les quartiers ou les villes ouvrières, pour continuer de discuter entre travailleurs. Tout ce qui subsiste est précieux.

Même si aujourd’hui les travailleurs n’ont pas confiance en leur force collective et qu’ils subissent les coups redoublés de la bourgeoisie et de son État, nous avons une confiance totale dans leur capacité à changer la société. Incarner cette perspective politique, la maintenir vivante en y gagnant des jeunes et des travailleurs sera un gage pour l’avenir. »

Partager