Alençon : ils créent des emplois, qu’ils disent01/05/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/05/2648.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Alençon : ils créent des emplois, qu’ils disent

À Alençon, où près de 20 % des magasins du centre-ville sont fermés, on annonce l’ouverture cet automne d’un restaurant Burger King. L’enseigne déclare vouloir recruter 53 personnes en CDI. Juste à côté, un magasin But est également annoncé.

Et cela suffit pour que la presse régionale et les politiciens locaux décernent des lauriers à ces investisseurs qui disent se préoccuper du développement de l’emploi dans la ville et ses alentours.

Vraiment ? Sur les 53 recrutements en CDI dont parle Burger King, seuls les trois managers seront embauchés pour 35 heures. Les 50 équipiers n’auront droit qu’à des contrats de 24 heures hebdomadaires. Le burger se veut royal, comme les profits escomptés. Mais les salaires seront mini.

Et à propos du magasin But, dont on encense le patron, la riche famille Desjouis, à la tête d’un puissant groupe de transport et de nombreux biens immobiliers à Alençon et ailleurs, on nous parle moins du magasin Conforama qui est menacé de fermeture et ses employés de licenciement.

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