Vente de Rafale à l’Inde : le fisc prodigue…24/04/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/04/2647.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Vente de Rafale à l’Inde : le fisc prodigue…

La presse a révélé qu’en 2015, un milliardaire indien, Anil Ambani, a bénéficié d’un effacement de dette de 140 millions d’euros de la part du fisc français.

Au même moment, l’État français négociait l’achat par l’Inde de 36 avions de combat Rafale pour le compte de Dassault.

Ce milliardaire était un très proche ami du Premier ministre indien et un des principaux bénéficiaires de ce contrat de 7,9 milliards d’euros. Si cet homme d’affaires n’avait aucune compétence en matière militaire ou d’aviation, Dassault l’avait en revanche choisi comme partenaire en raison de sa proximité avec le pouvoir.

Et cela a été payant, car les concurrents de l’avionneur français ont alors été évincés.

En guise de dot pour ce mariage d’intérêt, l’administration fiscale dirigée alors par un certain Emmanuel Macron, ministre de Hollande, a donc effacé d’un trait de plume les redressements fiscaux de la société française d’Amdani.

D’après le journal Le Monde, un proche collaborateur d’Anil Ambani s’est vanté d’avoir rencontré avec lui, au début de l’année 2015, « Emmanuel Macron dans son bureau à Bercy, où le problème fiscal s’est réglé par un coup de fil à son administration ».

Si l’affaire fait scandale en Inde, ce n’est pas vraiment le cas en France, tant le troisième pays exportateur d’armes est coutumier des sordides à-côtés entourant les contrats des marchands de mort, des frégates de Taïwan aux sous-marins de Karachi.

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