Elections européennes

Contre le grand capital, le camp des travailleurs : à travers la campagne

À Reims, lors de la réunion publique avec Nathalie Arthaud, le 17 avril, le débat a commencé sur les salaires. « 1 800 euros minimum, tout le monde est d’accord. Mais on les prend où ?

Ceux qui ont l’argent ne seront pas d’accord et ils partiront », a dit le premier intervenant. « On les laisse partir et on prend leur place », a répondu immédiatement un autre.

« On prend nos capitaux, on ferme tout et on s’en va, c’est une menace que les capitalistes lancent en permanence », a souligné Nathalie Arthaud. « À nous d’être prêts à aller jusqu’au bout : qu’ils partent, nous on garde les moyens de production ! »

« Ghosn est en prison et Renault continue de tourner », a souligné un assistant, rappelant que son père lui disait toujours : « Dans chaque journée de travail la première heure est pour ton salaire, la deuxième est pour les cotisations sociales et toutes les autres, c’est le bénéfice du patron. »

« Les capitalistes détiennent les moyens de production mais c’est un gâchis sans nom. Il faut que les travailleurs prennent le pouvoir. Et alors on fondera des rapports pas de domination mais de collaboration pour que ceux qui travaillent puissent vivre dignement. » La réunion s’est terminée sur cette conclusion de Nathalie.

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