Hôpitaux de Tours : la colère déborde13/03/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/03/2641.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpitaux de Tours : la colère déborde

Plus d’une centaine d’hospitaliers se sont rassemblés vendredi 8 mars devant l’hôpital Trousseau, qui fait partie du CHU de Tours, pour protester contre la décision de la directrice générale du pôle hospitalier de réduire à deux semaines les congés d’été, contre trois habituellement.

Cette décision vise l’ensemble du personnel des quatre hôpitaux de l’agglomération de Tours (Trousseau, Bretonneau, Clocheville, L’Ermitage). Mais, au-delà des congés rabotés, qui ont été le détonateur du mouvement de protestation, c’est aussi le mécontentement contre les conditions de travail dégradées et les économies sur le dos du personnel et des malades qui s’exprime.

À Trousseau, après s’être rassemblés devant l’établissement, plusieurs dizaines d’hospitaliers, dont des travailleurs du service sûreté en grève depuis plusieurs semaines, ont décidé de se déplacer au carrefour le plus proche pour s’adresser aux automobilistes. « Santé en danger, malades en danger », « Congés mérités, personnels fatigués », scandaient les manifestants. La sympathie des automobilistes, pourtant bloqués, s’est exprimée. On a même vu une conductrice de poids-lourd descendre de son camion et venir discuter, participant ainsi au blocage de la circulation.

À Bretonneau, où une centaine de salariés ont également manifesté et bloqué la rue devant l’hôpital, une délégation est ensuite allée porter les pétitions à la directrice générale, qui a préféré quitter précipitamment son bureau.

Ces trois semaines de congés, tout le monde y tient. Il n’est pas question de laisser la direction casser nos vacances.

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