L’ivresse du gendarme06/03/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/03/LO2640.jpg.445x577_q85_box-0%2C26%2C656%2C876_crop_detail.jpg

Leur société

L’ivresse du gendarme

« Quand on tient à quelqu’un, on le retient » , ce slogan de la sécurité routière n’a pas traversé l’esprit des quatre gendarmes qui ont bu tout l’après-midi du 26 février avec leur collègue et l’ont laissé prendre le volant sur une route nationale de l’Isère.

Les deux passagers dans la voiture desquels celle du gendarme ivre (avec 2,54 grammes d’alcool par litre de sang) s’est encastrée à toute vitesse sont morts. En comparution immédiate, le chauffard-gendarme a écopé de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, pour homicide involontaire. Quant à ses collègues de beuverie, dont son passager, la rapidité du jugement les laisse pour l’instant en dehors de l’affaire.

On comprend l’indignation des enfants des victimes, qui ne doivent pas être loin de se demander si l’uniforme de ces dangers publics ne les a pas mis à l’abri des foudres judiciaires.

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