Gilets jaunes : garde à vue et fichage27/02/20192019Journal/medias/journalnumero/images/2019/02/2639.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Gilets jaunes : garde à vue et fichage

Le syndicat de la Magistrature a dénoncé une note interne du procureur de Paris visant à utiliser largement la garde à vue de gilets jaunes pour les empêcher de manifester. En effet, cette note préconise de ne lever les gardes à vue que « le samedi soir ou [le] dimanche matin, afin d’éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles ». Et cela même si les faits reprochés sont infimes ou inexistants et destinés à être classés sans suite.

Sans plus de scrupules, le procureur ordonne l’inscription des mêmes interpellés sur le fichier de traitement des antécédents judiciaires, là encore, même si les dossiers sont classés sans suite.

À ce jour, la répression policière a déjà blessé 198 personnes à la tête, éborgné 21 manifestants et cinq manifestants ont eu la main arrachée. Cette répression ne parvenant pas à dissuader les gilets jaunes de descendre dans la rue, l’appareil d’État, tant policier que judiciaire, fait feu de tout bois.

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