Dans les entreprises

SNCF : Gare de Lyon, les agents de la sécurité ne se laissent pas faire

À la gare de Paris-Lyon, la SNCF vient de changer de société de sécurité. À partir du 1er février, la SNGST remplace Lancry. La SNCF pensait que ce serait l’occasion de mettre la pression sur les travailleurs, voire de se débarrasser de tous ceux qu’elle ne voulait plus voir. Et c’est ce qu’elle a essayé de faire : selon une liste glissée à la direction de la SNGST, seule une petite partie des agents de sécurité seraient maintenus en Gare de Lyon. Pour cela, un nouveau contrat leur a été proposé avec une clause prévoyant la mobilité. L’inquiétude a fait place à la colère. « De quel droit veut-on déplacer les plus anciens ? » « Pas question de se laisser faire ! » Et effectivement, les agents ont vérifié et défendu leurs droits. Avec le soutien de syndicalistes cheminots, qui ont fait signer une pétition en ligne, ils ont fait appel à l’inspection du travail qui a mis en cause la légalité de la manœuvre.

Aujourd’hui, la SNCF, avec la SNGST, recule. Elle reconvoque ceux qu’elle avait obligés à signer le nouveau contrat et accepte leur maintien en Gare de Lyon. Mais la vigilance demeure puisque les convocations concernant tout le monde courent jusqu’au 31.

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