Leur société

Johnson and Johnson : du talc à l’amiante

Le groupe américain de produits pharmaceutiques et d’hygiène Johnson and Johnson (J&J) a commercialisé entre 1971 et 2000 du talc contenant de l’amiante.

Cette affaire a éclaté il y a plus de trois ans, lorsque la famille d’une patiente décédée d’un cancer de l’ovaire a accusé l’entreprise d’en être responsable et a obtenu 75 millions de dollars de dédommagements.

En juillet dernier, Johnson and Johnson a été à nouveau condamné à verser des dommages et intérêts à un groupe de 22 femmes affirmant avoir développé un cancer de l’ovaire suite à l’utilisation du talc. Actuellement 11 700 plaintes seraient en cours aux États-Unis.

La presse a révélé que les dirigeants de l’entreprise étaient depuis des années au courant de la présence d’amiante et qu’ils ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.

Aujourd’hui, Johnson and Johnson affirme qu’il n’y a plus d’amiante dans son talc. Et si ses dirigeants expriment quelque inquiétude, c’est uniquement sur l’importance des sommes nécessaires aux futures indemnisations, et surtout sur le cours de l’action qui dévisse à Wall Street.

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