Finances publiques – Nantes : en grève contre les suppressions d’emplois30/01/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/01/P11_impots_nantes_C_LO.jpg.420x236_q85_box-0%2C36%2C385%2C252_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Finances publiques – Nantes : en grève contre les suppressions d’emplois

Illustration - en grève contre les suppressions d’emplois

Jeudi 24 janvier, une centaine d’agents grévistes se sont réunis devant le centre des Finances publiques de Nantes avant de former un cortège – une première depuis longtemps – et d’aller tous ensemble s’inviter au Comité technique réuni pour entériner la disparition de treize emplois en 2019 en Loire-Atlantique.

Ils se mobilisent contre les nouvelles suppressions de postes (déjà 258 en dix ans) et les 18 fermetures d’accueil, mais aussi contre les maigres primes et pour une augmentation uniforme de tous les salaires. Trois assemblées ont réuni jusqu’à plus d’une centaine d’agents dans les jours précédents. Certains ont saisi l’occasion pour dénoncer l’augmentation de la charge de travail, en particulier avec la mise en place, sans préparation ni formation adaptée, du prélèvement à la source. De plus, le retard s’accumule fatalement pour leurs autres missions et il faut faire face au mépris de la direction qui nie les difficultés vécues au quotidien par l’ensemble des agents et les lâche en rase campagne face aux usagers.

Ces derniers sont incités à ne plus se rendre en personne à l’accueil et à passer plutôt par Internet. Le but de cette dématérialisation n’est pas de travailler mieux, avec plus de temps, mais de supprimer toujours davantage de postes.

Fermetures de sites, externalisation des missions, rémunérations gelées, effectifs insuffisants… ce qui se passe aux Finances publiques est à l’image de ce qui se passe à la SNCF, à La Poste, dans les hôpitaux et dans l’ensemble des services publics.

Contre les suppressions de postes et pour une augmentation générale des salaires, les revendications des grévistes des Finances publiques sont celles de tous les travailleurs.

Partager