CAC 40 : la propriété capitaliste, c’est le vol23/01/20192019Journal/medias/journalarticle/images/2019/01/P04_Encheres_suppressions_emplois.jpg.420x236_q85_box-0%2C82%2C385%2C298_crop_detail.jpg

Leur société

CAC 40 : la propriété capitaliste, c’est le vol

D’après les conclusions de l’Observatoire des multinationales citées dans un rapport d’Attac, les 40 entreprises du CAC 40, dont Sanofi, Peugeot, Michelin, LVMH, Renault et autres, pèsent aujourd’hui plus de 1 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit l’équivalent de plus de la moitié du PIB du pays

Illustration - la propriété capitaliste, c’est le vol

De 2010 à 2017, les bénéfices cumulés de ces 40 multinationales ont augmenté de 9,3 %, les rémunérations de leurs hauts dirigeants de 32 %. Les dividendes distribués aux actionnaires ont fait un bond de 44 % toujours sur la même période, dont près de 13 % rien qu’en 2018.

Bernard Arnault, le patron de LVMH, dispose d’un patrimoine estimé par la revue Forbes à plus de 63 milliards d’euros. En un an, sa fortune a progressé de plus de 26 milliards d’euros. Cela représente un gain de 3 millions d’euros par heure, de jour comme de nuit.

Il n’y a aucun mystère dans cette évolution. Toutes ces entreprises ont augmenté leur marge en faisant des économies sur les coûts de production, comme disent les capitalistes, en licenciant des milliers de travailleurs, tout en faisant travailler plus les autres, et en bloquant les salaires.

En effet, dans le même temps, les effectifs en France de ces mêmes groupes ont baissé de 20 %. Quant au salaire, celui des ouvrières et des ouvriers travaillant sur les chaînes de production de Renault ou de L’Oréal, ils n’augmentent pas, ou si peu. Il faudrait 251 ans à une caissière de Carrefour pour gagner ce que son PDG touche en un an, et 146 ans à un salarié de L’Oréal pour faire de même. Et que dire du nombre d’années nécessaire pour atteindre la fortune des actionnaires qui rémunèrent si grassement leur PDG !

Ces inégalités scandaleuses sont le produit d’un système fondé sur l’exploitation. On ne pourra y mettre fin qu’en expropriant les capitalistes et en leur enlevant ainsi la possibilité de détourner les richesses produites par le travail de millions de femmes et d’hommes.

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