Et il n’y aurait pas d’argent ?26/12/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/12/2630.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Et il n’y aurait pas d’argent ?

4 000 milliards de dollars : c’est le montant atteint par les fusions-­acquisitions en 2018 dans le monde. Des groupes comme Axa et Sanofi ont, par exemple, ­déboursé respectivement 15 et 11 milliards pour racheter un concurrent. Les experts économiques s’en réjouissent, espérant que 2019 soit un aussi bon cru. Mais qu’est-ce que l’économie et la population gagnent à de telles opérations, si ce n’est que le capital se concentre et accroît le parasitisme d’une toute petite minorité ?

Pour ne prendre que Sanofi, le géant pharmaceutique vient encore d’annoncer un plan de restructuration, avec la suppression de 750 postes en France. Et s’il a trouvé 11 milliards pour racheter un concurrent, il ne promet d’investir que 700 millions d’euros, et ce, sur les deux ans à venir.

Faire des ponts d’or aux capitalistes pour qu’ils daignent investir utilement, produire et embaucher, est peine perdue. Ceux que l’on appelle investisseurs ne sont que des parieurs qui traitent l’économie comme d’autres jouent au casino.

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