Retraites : une mesure dérisoire19/12/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/12/2629.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Retraites : une mesure dérisoire

En réponse au mouvement des gilets jaunes, Emmanuel Macron a annoncé que la hausse de 1,7 % de la CSG sur les retraites intervenue en janvier dernier serait annulée.

Seuls les retraités touchant entre 1 200 et 2 000 euros par mois bénéficieront de cette annulation. En dessous de ce seuil, ils n’avaient pas été frappés par l’augmentation de la CSG de 6,6 % à 8,3 %. Le sort des retraités les plus pauvres n’est donc nullement amélioré. De plus, la baisse de la CSG n’interviendra qu’en juillet 2019, date à laquelle le gouvernement promet de faire aux retraités concernés un chèque correspondant au remboursement pour les six premiers mois de l’année.

Au-delà de ces restrictions, les sommes qui vont être rendues à une partie des retraités, entre 20 et 34 euros par mois, sont bien loin de compenser la baisse de leurs revenus provoquée par le gel des retraites et les revalorisations dérisoires qui se sont succédé. Et ce qui est prévu pour les années qui viennent laisse présager le pire, avec une augmentation des retraites fixée à 0,3 % en 2019 et 2020 pour une hausse des prix estimée, ou plutôt sous-estimée, à 1,7 %.

Cette réalité, les retraités en gilet jaune l’ont dénoncée sur les ronds-points, tout comme les participants aux manifestations syndicales sur les retraites qui se sont succédé tout au long de l’année et dont la dernière vient d’avoir lieu mardi 18 décembre.

Les retraités veulent pouvoir vivre dignement, ce qui implique l’augmentation massive des retraites et leur indexation sur la hausse réelle des prix.

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