Routiers : des sueurs froides pour la ministre12/12/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/12/2628.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Leur société

Routiers : des sueurs froides pour la ministre

En annulant un décret de novembre 2016 concernant le Code des transports, le Conseil d’État, qui avait été saisi par les patrons de la profession, a déclenché la colère des chauffeurs routiers et de leurs syndicats.

Ils craignaient en effet une baisse du taux auquel sont payées les heures supplémentaires. Au lieu des majorations usuelles (25 % pour les huit premières heures supplémentaires travaillées dans la même semaine, et 50 % pour les heures suivantes) ils voyaient déjà celles-ci payées au taux plancher de 10 % ! Ils avaient donc appelé à une grève à partir du dimanche 9 décembre.

La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a très vite promis que les majorations ne seraient pas remises en cause. Elle en a appelé « à l’apaisement et au dialogue. » La grève a été annulée.

Un peu plus, et les barrages des routiers allaient renforcer les barrages des gilets jaunes : un cauchemar supplémentaire pour le gouvernement… qui n’est peut-être que différé.

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