Retraités : annuler la hausse de la CSG, c’est un minimum12/12/20182018Journal/medias/journalarticle/images/2018/12/P6_Hausse_salaires_et_retraites_COULEUR_C_Serge_DIgnazio.jpg.420x236_q85_box-0%2C188%2C400%2C412_crop_detail.jpg

Leur société

Retraités : annuler la hausse de la CSG, c’est un minimum

Lundi soir 10 décembre, Macron a annoncé qu’il allait annuler en 2019 la hausse de la CSG pour les retraités percevant moins de 2 000 euros mensuels et qui vivent seuls.

Illustration - annuler la hausse de la CSG, c’est un minimum

Depuis le 1er janvier, lorsque ces retraités percevaient plus de 1 200 euros par mois, ou 1 841 euros pour ceux en couple, leur taux de CSG avait augmenté de 1,7 %, passant de 6,6 % à 8,3 %.

Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient été nombreux dans les rangs des gilets jaunes, après avoir déjà manifesté en octobre. La hausse de la CSG pour environ 7,5 millions d’entre eux est venue s’ajouter au gel de leur pension depuis plusieurs années, sous prétexte que l’inflation était nulle – ce qui est démenti quotidiennement quand ils font leurs courses. Puis le Premier ministre a annoncé que les pensions ne seraient augmentées que de 0,3 % par an en 2019 et 2020. Ce racket était couvert par le fallacieux prétexte qu’ils seraient riches, comme si percevoir 1 200 euros par mois permettait de mener la grande vie !

Tant mieux si Macron a été obligé de reculer sur la hausse de la CSG, redonnant quelques centaines d’euros par an à ceux que le gouvernement a détroussés encore plus pendant un an. Mais les retraités les plus pauvres, qui sont contraints de vivre avec un minimum vieillesse de 833 euros par mois, sous le seuil de pauvreté situé aux alentours de 1 000 euros, eux n’ont rien obtenu. Ce n’est pas les mesurettes de Macron qui redonneront du pouvoir d’achat à des travailleurs qui sont dans le besoin, après une vie de labeur.

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