Groupe Arc : nouvelle direction, même politique22/08/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/08/2612.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Groupe Arc : nouvelle direction, même politique

Le richissime Tim Gollin a quitté la direction du groupe Arc cet été. Il a été remplacé par Nicholas Holder, le gendre de l’actionnaire majoritaire Dick Cashin. Ce fils à papa devrait être épaulé par Rick Haythornthwaite, nommé quant à lui à la présidence du conseil d’administration.

Celui-ci est bien connu des travailleurs anglais. En tant que PDG, il a lourdement endetté Blue Circle Industries, entreprise anglaise de ciment dans les années 1990, pour gaver ses actionnaires. Puis, à Invensys, autre groupe industriel anglais, il a assumé un plan de suppression de 6 000 emplois. Il est actuellement président du conseil d’administration de Centrica, fournisseur de gaz en Angleterre, qui a annoncé en février dernier la suppression de 4 000 emplois.

L’équipe de direction a annoncé que le nouveau patron était là pour améliorer la gestion des stocks et pour dégager de l’argent pour le groupe. Les travailleurs, eux, savent qu’il va vouloir leur faire suer encore plus de profits pour les actionnaires, tout en essayant de leur faire croire que c’est pour leur bien.

Cela fait des années que les PDG se succèdent à la tête du groupe, tous avec le même objectif : rendre les usines encore plus productives, quel qu’en soit le prix payé par les travailleurs. Ces derniers mois, à l’usine un millier de travailleurs, sur les 3 500 ouvriers et employés, sont des précaires : intérimaires, CDD ou contrats de professionnalisation. Les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader et les accidents du travail se multiplient.

Alors, pour les travailleurs, ce nouveau patron de plus, c’est encore un patron à combattre.

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