Hôpital Pitié-Salpétrière : l’incurie de la direction01/08/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/08/2609.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital Pitié-Salpétrière : l’incurie de la direction

Il y a quelques semaines, dans la perspective de la canicule, la direction de la Pitié-Salpétrière, l’un des plus gros hôpitaux du pays, adressait une note au personnel sur la conduite à tenir. Visiblement, les expériences des années antérieures ne l’ont pas touchée.

En effet, que l’on travaille dans un bâtiment du 17e ou construit au 20e siècle, il n’y a que des ventilateurs pour améliorer le sort du personnel et des malades. Les stores sont inefficaces pour se protéger de la chaleur et la climatisation est absente. Quant au minimum qui consisterait à mettre à disposition des bouteilles d’eau et des fontaines en quantité suffisante dans tous les services et accessibles à tous, cela ne vient même pas à l’idée de la direction. Alors il reste le système D : bloquer les portes avec n’importe quoi pour faire des courants d’air dans les chambres ou, quand c’est possible, prendre le temps de se tremper les pieds dans une bassine d’eau froide, comme le font certains dans les bureaux situés sous les toits par exemple, ou s’asperger régulièrement d’eau froide.

La canicule a beau tenir la une des journaux télévisés, les conditions des travailleurs, et il s’agit de milliers de personnes, ne font ni chaud ni froid à la direction de l’hôpital.

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