Happychic : il faut interdire les licenciements25/07/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/07/2608.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Happychic : il faut interdire les licenciements

Les employés des enseignes de prêt-à-porter masculin Bizbee, Jules et Brice du groupe Happychic (plus de 530 magasins en France) sont sous la menace d’un plan de fermeture d’environ 90 magasins avec plus de 460 suppressions d’emplois, au prétexte d’une baisse d’activité dans le secteur et du développement des ventes sur Internet.

Depuis la fin juin, les salariés se mobilisent. Dans le Nord, les salariés de Jules ont manifesté devant le siège et bloqué un entrepôt. Au Mans, où l’entrepôt Brice est menacé de fermeture, les 44 salariés ont fait également une journée de grève. Déjà en 2010 la fermeture du siège de Brice au Mans avait entraîné 90 licenciements.

La famille Mulliez contrôle Happychic. Elle est à la tête d’un empire de la grande distribution (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Boulanger, etc.) et d’une fortune qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros.

Il est révoltant que les salariés d’Happychic perdent leur gagne-pain pour faire grossir la fortune des milliardaires Mulliez ! Et les propos méprisants de la ministre du Travail, Pénicaud, justifiant les licenciements par des « on ne peut pas garder les métiers du passé » et « on ne peut pas garder la bougie quand l’électricité arrive », sont de la veine de ce gouvernement des riches dont elle est membre, et qui proclame sans honte que les salariés peuvent crever pour que les profits grandissent.

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