À Nancy, des postes supprimés18/07/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/07/2607.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les hôpitaux

À Nancy, des postes supprimés

Entre 400 et 600 postes seraient menacés au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy d’ici à 2023.

Déjà, entre 2014 et 2017, 400 suppressions de postes ont eu lieu, il y a eu pas moins de 40 restructurations et 284 lits ont été fermés. La situation est catastrophique aux Urgences, dans les services de soins, dans les blocs, etc. Par suite du manque d’effectifs, les soignants sont épuisés et la prise en charge des patients s’est beaucoup dégradée.

C’est le gouvernement, sous couvert du Copermo, le comité interministériel chargé d’attribuer de l’argent aux hôpitaux, qui exige ces suppressions de postes pour accorder les crédits demandés par la direction du CHRU. Car maintenant l’État ne délivre des moyens aux hôpitaux que contre l’engagement de faire de nouvelles économies, principalement en supprimant des postes.

La politique d’économies à l’hôpital mène tout droit à la catastrophe. L’État doit fournir aux hôpitaux les moyens dont ils ont besoin pour fonctionner, un point c’est tout.

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