Arche de la Défense : l’air frais devient payant27/06/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/06/2604.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Arche de la Défense : l’air frais devient payant

Depuis la fin avril, le système électrique de l’Arche de la Défense est défectueux. Une coupure d’électricité ajoutée à un dysfonctionnement des groupes électrogènes a provoqué le déversement de 30 000 m3 d’eau dans les sous-sols. Le principal résultat a été l’arrêt de la climatisation dans un bâtiment dont les fenêtres sont scellées et où travaillent 2 000 salariés dans la paroi sud.

Dans les bureaux, il a fait très chaud, l’air était irrespirable. Plusieurs employés ont eu des malaises. Le comité d’hygiène et de sécurité est intervenu, mais les seules consignes venues d’en haut étaient de venir travailler en « tenues légères » et de ne pas faire trop d’efforts ! Mais pour sortir de l’immeuble et prendre l’air, il faut débadger : bien respirer, c’est payant !

Le comble, c’est que les locaux de la crèche du personnel sont soumis aux mêmes conditions. Les enfants y vivaient à plus de 30°, sans même la possibilité de sortir, car la crèche n’a pas d’espace extérieur.

Ces derniers jours, un semblant de climatisation pas très rafraîchissante est revenu, cela a tout de même permis de faire baisser la température de quelques degrés. Mais chacun redoute la vague de chaleur à venir.

Précision : l’Arche – paroi sud – dépend du ministère de l’Écologie et de celui de la Cohésion des territoires. Pour la santé du personnel et des enfants, ces ministres ne manquent pas d’air !

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