Tours : deux lignes menacées16/05/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/05/2598.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Tours : deux lignes menacées

L’agglomération de Tours a la particularité d’avoir encore aujourd’hui un réseau ferroviaire de huit lignes desservant soit des villes de préfecture voisines (Le Mans, Angers, Poitiers, Vier- zon, Bourges et Orléans) sur des axes importants, soit des villes plus petites, sans compter les lignes TGV vers Paris et Bordeaux.

Si le plan Spinetta était appliqué, les lignes Tours-Loches, Tours-Chinon et Tours-Vendôme seraient menacées de fermeture. La fermeture des deux premières qui desservent les deux sous-préfectures du département d’Indre-et-Loire avait déjà été prononcée en 1981. Mais l’action conjuguée des syndicats CGT et CFDT et des associations des usagers avait contraint Mitterrand et son gouvernement à les rouvrir au trafic au même titre que trois autres lignes dans le pays.

Trente-sept ans plus tard, ces lignes sont fréquentées et ont à la fois un rôle de desserte de banlieue et de désenclavement de Loches et Chinon. Bien sûr, tout n’est pas rose, car la SNCF supprime fréquemment des trains et a remplacé certaines circulations par des cars. En effet, ces lignes non électrifiées sont desservies par les autorails des séries X72500 et X73500 dont la fiabilité laisse pour le moins à désirer. C’est même sur ces lignes que ces matériels ont été « déverminés » à la fin des années 1990.

Les cheminots actifs et retraités, parfois eux-mêmes usagers de ces lignes, ont à cœur d’en défendre l’existence.

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