Échos du mouvement02/05/20182018Journal/medias/journalnumero/images/2018/05/2596.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

avec les cheminots

Échos du mouvement

Strasbourg

Samedi 28 avril, les cheminots ont choisi l’humour pour s’adresser aux usagers. Ils se sont installés place du Château, devant la cathédrale, pour diffuser un tract intitulé « Cheminots, c’est la vie de château ». Ils portaient des badges « baron du rail », « impératrice des quais », « marquise du contrôle », « archiduc de l’aiguillage », etc.

La direction ayant employé des intérimaires et des travailleurs en CDD pour remplacer les grévistes, la CGT a fait appel à l’inspection du travail pour constater ces irrégularités, et a demandé l’embauche sous statut de ces travailleurs précaires ! L’inspectrice du travail est venue faire un contrôle inopiné en gare et s’est vu refuser par la direction l’accès aux locaux et le contact avec les salariés. Elle est revenue avec du renfort pour obtenir le listing complet des salariés embauchés les jours de grève.

Ateliers de Châtillon

Les assemblées générales (AG) regroupent toujours plusieurs dizaines de cheminots, parmi lesquels certains ont repris momentanément le travail mais tiennent à assister à l’AG du matin. La direction enlève systématiquement une heure de grève à ces derniers, ce qui les incite à rester plus longtemps !

Orléans – Les Aubrais

Samedi 28 au matin, une vingtaine de cheminots ont déployé de grandes banderoles sur trois sites de l’agglomération d’Orléans, pour faire connaître leur grève et leurs revendications.

Sur l’une d’elles, on pouvait lire : « La bataille du rail va bon train, cheminots en colère ». Preuve s’il en était besoin que les grévistes sont déterminés à tenir le bras de fer avec le gouvernement

Paris Gare d’Austerlitz

Dimanche 29 avril, une fête a été organisée sous le bâtiment des contrôleurs, pour se mettre à l’abri de la pluie. Une centaine de personnes sont passées : cheminots, mais aussi membres d’un collectif d’usagers, travailleurs des Finances publiques, de l’AP-HP, retraités… Une fanfare, des animations (chamboule-tout et peinture de banderoles) ont contribué à la bonne ambiance. La collecte a permis de récolter plus de 500 euros, frais de nourriture déduits. La fête s’est terminée avec le chant de L’internationale.

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